J’ai pensé à de nombreuses façons de décrire ce que la Sophrologie m’a apporté et ce qui suit est une analogie qui vient du cœur, gagnée par mes expériences avant et après avoir été guidé par Helen Ricco et la Sophrologie.
Lorsque nous naissons, nous avons tous une conscience pure ; j’entends par pure : innocente, non corrompu, et sans additifs.
A un âge précoce, nous développons un sac à dos qui, avec le temps, se remplit de différents objets. Pour certains, les objets sont plus lourds que pour d’autres.
Bientôt, avec assez de poids, nous commençons à sentir la douleur de notre fardeau. Nous reconnaissons tous la douleur, mais nous ne comprenons pas d’où elle vient, certains d’entre nous cherchent de l’aide.
Dans mon cas, j’ai commencé à recevoir une assistance psychologique qui m’a aidé à trouver la raison de ma douleur, de l’accumulation des objets et même quel était l’objet qui avait déclenché le signal d’alarme.
Est-ce que cela à enlevé les objets et soulagé la douleur ?
Pour moi, cela a aidé à porter le sac à dos quelque temps, mais la douleur est finalement revenue. Un peu plus importante, cependant.
Que pouvons-nous faire pour commencer à enlever les objets et alléger le chargement ?
Nous devons chercher à trouver la pureté de nos premières années pures. Quelque chose de pur n’a aucun additif.
Nous avons besoin d’expérimenter le néant, le silence. Nous devons devenir en harmonie avec l’être qui est entré dans ce monde, avec ce que nous possédions alors ; notre respiration, notre flux sanguin, notre battement de cœur, notre force de vie…
Avec suffisamment de pratique, nous enlevons les jugements, nous avons moins de colère, nous acquérons de la compréhension et de l’équilibre. Nous apprenons à devenir plus indulgent et aimant envers les autres alors que nous les reconnaissons comme ayant été purs autrefois.
Lorsque nous vieillissons, notre corps ralentit et a plus de limites. Beaucoup de personnes âgées déclareraient : « Je ne suis pas aussi rapide qu’avant ! » En fait, nous sommes aussi lents que lorsque nous étions au début de notre vie. Il est naturel de devenir plus rapide avant de ralentir à nouveau. Peut-être que ce ralentissement est un nouveau comportement pour être plus près de la quiétude, pour arriver à savoir qui nous sommes devant notre fléchissement.
Je crois qu’un peu de ralentissement ne ferait de mal personne, n’est-ce pas ?
La Sophrologie m’a offert cette solution et même la capacité d’écrire de cette manière.
Je suis éternellement reconnaissant à Helen Ricco pour cela. La première chose qui m’a frappé, était combien sa voix était apaisante, particulièrement lorsque j’avais besoin d’être apaisé. En fait, son don était de savoir ce qui était nécessaire et à quelle moment. Elle pouvait deviner grâce à ma voix et mes gestes ce que mes paroles disaient vraiment, et ne s’arrêter donc pas au mots. Même si pendant une séance, mon partage était plutôt exposé à la hâte et irréfléchies, ceci étant dû à la fatigue ; elle m’en a fait prendre conscience sans jugement ou sans aborder mon partage directement . Elle m’a simplement offert un autre point de vue. Un point de vue qu’elle me savait posséder. C’était presque comme s’il n’y avait nulle part où se cacher.
Mais je ne peux imaginer quelqu’un qui voudrait se cacher d’Helen Ricco. En la connaissant, je me connais maintenant mieux moi-même et je m’aime plus.
Je l’aime pour cela et je remercie Dieu de nous avoir réunis et de lui avoir donné la lumière pour me guider sur mon chemin.