Tout ce que nous faisons en Sophrologie Caycédienne est perpétuellement envisagé pour nous amener à accepter les choses que nous faisons tous les jours (consciemment ou inconsciemment). Notre but est de rester à tous prix, constamment proche de la réalité.
Un des doubles mouvements les plus importants est notre souffrir/jouir, autrement appelé notre PATHOS même de la vie, sans lequel nous ne serions pas humains. Notre pathos est ressenti/vécu à travers nos joies/douleurs, à travers nos rires/larmes, qui dans leur plus simples expressions, nous sont essentiel pour nous convaincre que nous sommes vivants, d’où découle notre VIVANCE (la vie qui coule et se manifeste dans une continuité vivante).
En pratiquant la Sophrologie Caycédienne, nous amenons notre pathos en équilibre, afin de ne pas sentir que nous subissons notre existence dans l’irrationalité (agressée). Nous apprenons à comprendre/accepter la présence constante des deux émotions et à les reconnaître lorsque l’une d’elles sort de ses proportions et commence à atteindre des extrêmes. Nous savons que la simple pensée de vouloir éradiquer nos douleurs ou larmes, signifierait que nous mettons nos joies et rires en péril, ce qui en vient à mettre notre vie en jeu. Et ceci est valable pour de nombreux doubles mouvements qui appartiennent à la réalité de la vie, mais nous sommes fréquemment conduits à tort à croire que nous aimons la sensation de l’un et non de l’autre. Et tout cela se produit car nous passons le plus clair de notre temps à fuir ces émotions qui nous sont pénibles (physiquement/mentalement) et par conséquent nous ne développons jamais les aptitudes nécessaires pour y faire face. Pratiquement, cela se résume à ceci : si nous cherchons à vivre seulement à travers un seul groupe de sentiments, nous vivons partiellement et non entièrement. Comme je le dis souvent : « Lorsque notre Âme a peur de mourir, elle n’apprend jamais à Vivre ».